SUREXPOSITIONS

THEME
Une embardée dans la vie et l'œuvre de Patrick Dewaere.

Cette pièce (encore en chantier) n’est pas un biopic Mais une embardée dans la vie et l’oeuvre de Patrick Dewaere. L’acteur sous le regard des autres, proches ou inconnus, brille, brûle, se transforme et se brise. Il est révélé et révèle une époque - celle où le patriarcat commence à vaciller. Au travers de son parcours d’acteur sur trois de ses films majeurs : Les Valseuses (de Bertrand Blier), La Meilleure façon de marcher (de Claude Miller) et Série Noire (de Alain Corneau), Marion Aubert met à nu les fulgurances et béances de l’acteur. Les rapports à vif avec ses partenaires et amis, son aventure de vie, sa façon Absolue de vivre ses rôles. Sans garde-fou.

NOTE D’INTENTION de Violaine Debarge
Ce premier chantier du spectacle se veut une mise en abîme vie-jeu, vrai-faux
S’emparant à bras-le-corps et corps perdus de l’écriture fouillée et intense de Marion Aubert, le spectacle nous plonge dans une saisissante mise en abîme de scènes de vie et de tournage, de relecture d’instants vécus (ou non) par Patrick Dewaere, acteur phare, écorché, génial, adulé, mal-aimé puis tragiquement disparu du début des années 80. Les seize comédien-nes nous convient à une valse étourdissante, ré-inventent et incarnent à fleur de peau les êtres qui ont croisé et creusé le chemin de l’acteur au creux de ces années 70-80. Nous plongeant dans le franc-parler et le franc-vivre de la jeunesse libertaire de l’époque. Un jeu à vif, une voltige poignante entre vie et théâtre, jeu ou réalité ? Jusqu’au vertige final. Jusqu’où aller trop loin.